Nous assistons à un retour en force des médecines naturelles et de l’automédication. La vague de commercialisation de produits industriels, chimiques, d’organismes de synthèse, est apparue avec la mondialisation. Cette globalisation des pays Européens et dans le Monde a explosé dans les années 90. En France, la phytothérapie fait de nouveaux adeptes auprès d’une communauté de médecins et séduit les particuliers, qui se retrouvent sur les forums et cercles d’amateurs sur les réseaux sociaux. Zoom sur cette technique naturelle pour se soigner…
Qu’est-ce que la phytothérapie ?
C’est l’association de plantes médicinales, qui vont soigner les maux quotidiens, ceux de l’esprit et même au secours de la minceur. Son action curative s’inscrit dans la durée. Les plantes viennent remplacer les médicaments traditionnels, comme un juste retour à la nature, via des procédés naturels, que l’on va retrouver en tisane, gélules, décoction, inhalations… Le terme « plantes médicinales » désigne tout ou partie de la plante qui va contenir des substances appelées « principes actifs ». Ces associations de plantes vont avoir un effet curatif différent en fonctions des combinaisons que chacun aura fait. D’après la définition de la pharmacopée française, ce sont des « drogues végétales », pouvant être utilisées partiellement ou entières, possédant des propriétés médicamenteuses. Les parties renfermant les principes actifs varient d’une plante à l’autre. Cela peut être la feuille, les fleurs, les racines, les graines ou même l’écorce !
Pourquoi privilégier la phytothérapie ?
- Les plantes médicinales regorgent de principes actifs que l’organisme va « reconnaître » et assimiler rapidement, puisque dénuées de procédés chimiques de synthèse.
- Chaque plante a une action spécifique. En les combinant, leurs bienfaits se conjuguent, permettant de traiter divers maux courants.
- Contre l’industrie du médicament et des lobbies pharmaceutiques qui poussent les médecins à prescrire à leurs patients des médicaments, créés avec des molécules synthétiques et entrainant divers effets secondaires.
- Les doses et les associations de plantes dépendent du problème. Donc chaque patient aura sa propre ordonnance, avec des doses spécifiques, en fonction de l’action souhaitée.
Quelles sont les plantes concernées ?
Quelques exemples de plantes les plus communément utilisées :
La sauge est utilisée comme antiseptique, pour régulariser le taux hormonal, ainsi que pour son action antispasmodique.
Le thym, plante médicinale reconnue, traitant les problèmes liés à l’immunité – tels que la toux, les infections des voies respiratoires et ORL, bronchites, grippes…
Le tilleul, en infusion, soigne les spasmes, troubles digestifs, insomnies et névroses.
L’Aloe Vera, souvent utilisée pour la lutte contre la chute des cheveux, les cheveux secs et abîmés.
Le millepertuis, véritable antidépresseur naturel, traitant les troubles psychosomatiques et les états d’anxiété.
Cette alternative aux médicaments, privilégiée depuis l’antiquité, séduit à nouveau les Européens, qui l’avaient délaissée depuis 30 ans, répondant à l’appel d’une société en mutation.
Laissons-nous emporter par la vague de naturel, purifions notre organisme… pour reconnecter l’esprit au corps !